Dans un article du magazine Gestion publié par HEC Montréal, rédigé par Emmanuelle Gril, citant Sylvain Amoros et Elsa Fresne, on pose la question : « Quelle est la meilleure façon d’inciter les consommateurs à donner une autorisation élargie ? »
Le texte suggère : « Utiliser un langage [non] technique et offrir plusieurs options à l’utilisateur, par exemple, celle d’accepter certains cookies et d’en refuser d’autres. » (détail important, dans le texte, il semble manquer le mot "non"!)
On y lit aussi que « les entreprises auraient perdu près de 70 % des données qu’elles collectaient auparavant ». Une statistique percutante, mais la vraie question est : parmi ces 70 %, combien étaient réellement utiles et exploitées ?
Réponse : probablement très peu. Voici pourquoi :
1️⃣ Pour les données de type web analytics, même un faible taux de données permet de prendre des décisions éclairées (sauf pour les sites à très faible trafic, où ces données ont de toute façon peu de valeur).
2️⃣ Les outils adtech et martech ne sont pas essentiels au fonctionnement d’un site. Est-il préférable de capter 100 % des données à faible valeur ajoutée, ou les 30 % de ceux qui font confiance à notre marque et sont vraiment engagés ?
3️⃣ Les données transactionnelles et opérationnelles devraient faire l’objet d’un consentement logique et contextuel (consentement incrémental).
Malheureusement, d’après mon expérience et les nombreux audits que j’ai menés, rares sont les sites qui appliquent réellement les bonnes pratiques recommandées dans cet article.