J’ai rencontré une agence (en fait… plusieurs, mais une en particulier) qui poussait le concept de Data Clean Rooms (DCR) comme la solution miracle à tous les problèmes de gouvernance de données et de protection des renseignements personnels. Après avoir épuisé les promesses du "360° view of the customer", les miracles du Big Data Lake (des Big Data Swamps dans la majorité des cas!) et du tracking server-side, il fallait bien trouver une nouvelle vache à lait et une façon de se présenter avec une expertise unique ! Quoi de mieux pour une agence de marketing numérique que de se découvrir soudainement un appétit pour des technologies complexes et une gouvernance de données pointue ? Sauf que la réalité est simple : les DCR ne fournissent pas une vue magique du data, ne simplifient pas l’analyse de données, et ne résolvent pas les enjeux de confidentialité. En vérité, comme tout projet transformationnel de ce type, plus de 80 % de ces projets échoueront - souvent parce qu’ils sont mal compris ou mal intégrés. La FTC vient juste de publier un article qui démystifie les DCR et en expose les vraies limites: 🚫 Réidentification : Même des données agrégées ou anonymisées peuvent toujours permettre d'identifier des individus. 🚫 Partage excessif : Par défaut, les DCR sont très ouverts et peuvent encourager le partage de trop de données entre entreprises, ce qui augmente le risque de fuite. 🚫 Transparence : La loi exige généralement un consentement clair et explicite dès que des données utilisateurs sont partagées avec un tiers. 🚫 Sécurité : Si le DCR n'est pas correctement sécurisé (ce qui est généralement le cas avec les configs par défaut), il peut devenir une cible de choix pour des cyberattaques. 🚫 Conformité : Les entreprises qui utilisent un DCR doivent s’assurer qu’elles respectent les lois sur la protection des données... Honnêtement, le "track record" même pour des choses beaucoup plus simples n'est pas très bon! https://lnkd.in/g37-sDWQ