Tout élément de biométrie comporte des risques d’atteinte à la vie privée plus élevée que d’autres types de données. Que ce soit la reconnaissance faciale, les empreintes digitales, ou la voix, il faut être doublement prudent : « obtenir un consentement ne change rien au critère de nécessité. »
Il ne faut pas oublier, non plus, qu’une mesure prise durant la covid — pré-Loi 25 — était peut-être acceptable à ce moment, mais ne l’est plus une fois la crise passée.
Les renseignements biométriques « ont un caractère immuable qui en font des informations particulièrement sensibles en cas d’incident de confidentialité et l’utilisation malveillante de ces renseignements peut avoir de lourdes conséquences pour les personnes concernées », rappelle la Commission d'accès à l'information du Québec dans sa décision.
Je vais bientôt publier un article exposant le cas d’une entreprise québécoise qui utilise la voix comme moyen de confirmer une livraison de meubles. À vos yeux, est-ce acceptable ?
https://lnkd.in/ggPxCtEe