Tranche de vie... la suite (et une leçon marketing) Il paraît qu’une de mes récentes publications aurait choqué. Assez pour qu'au moins une personne dans un de mes cours envisage une plainte formelle. Pour rappel: je partageais un sentiment bien réel (et un brin exaspérant) de ma vie de chargé d'enseignement à la maîtrise - le volume de questions sur l'interligne, la police, la mise en page ou des détails me semble en hausse constante. Je me demandais simplement: vraie tendance? Manque d'autonomie? Ou peut-être que c'est juste moi qui vieillis? Rien de personnel, aucun nom, aucune attaque. Juste un constat, livré avec un ton mordant. Comme je le fais parfois. Et pourtant, cette publication, rédigée en quelques minutes, a généré bien plus d’engagements que certains de mes articles sérieux, fouillés, peaufinés pendant des jours. Injuste? Peut-être. Mais c’est du marketing. C'est du personal branding. Et c'est la triste réalité des médias sociaux. Quand on est poli, professionnel, nuancé, ça passe souvent inaperçu. Quand on est plus direct, authentique, assumé... ça provoque. Et parfois, ça dérange. J'aurais pu l'écrire autrement. J'aurais aussi pu ne rien dire. Et franchement, je préfère provoquer une réflexion. Déformation professionnelle, j'imagine! Au passage, les commentaires (largement constructifs) m'ont amené à clarifier encore davantage mes consignes pédagogiques. Donc au final, mission accomplie. À celles et ceux qui se sont sentis visés: j'aurais été ravi d’en discuter directement. C'est souvent plus sain - et plus mature - que de se tourner vers la direction. P.S. Je n'ai pas l'intention de retirer cette publication comme la direction me l'a suggérée. Ça demeure une opinion personnelle, exprimée sur une plateforme publique, en dehors du cadre officiel de mes fonctions universitaires. Je l'assume.